Naïade
Les montagnes eurent leurs Oréades, les forêts leurs Dryades et leurs Hamadryades, les fontaines leurs Naïades : Nymphe des sources et des rivières. La fraîche naïade, en ses grottes de mousse, S’écoulant sur des fleurs, mélancolique et douce…
La nature et la femme c’est la même merveille qui plane sur un mont sublime ou sur un front chéri, qui se noie mélancoliquement et délicieusement dans des cieux ou dans des yeux, et dans des lacs pareils à des cieux et à des yeux. André Gide